Comme les traits que laissent les avions

Traduit par Sylvestre Zas

Micol, la fille aux longs cheveux roux qui s’échappent de son casque intégral, et Rachid, l’immigré toujours habillé d’un maillot de foot, ont tous les deux vingt ans. Micol vit d’un boulot précaire et arrondit ses fins de mois en livrant des pizza ; Rachid travaille au noir dans le bâtiment et ne s’en sort qu’en dealant du shit. Micol pense sans cesse à Rico, son grand amour perdu quelque part entre l’héroïne et les rues de Berlin. Rachid rêve d’un travail normal et d’une maison. Micol perd son job et Rachid, accusé d’un vol qu’il n’a pas commis, est renvoyé du chantier. C’est le moment des grandes décisions, le moment de partir, peut-être. Leurs chemins se croisent dans le phone center d’une banlieue morne, sous un ciel sans cesse traversé par les sillages blancs des avions. Bien que tout les oppose, le paradoxe auquel ils sont confrontés, peur du départ et nécessité de chercher ailleurs un futur meilleur, les rapprochera fatalement. Quelque chose va naître entre le clandestin et la chômeuse. Une amitié, une histoire d’amour, qui sait…

S’inspirant de la situation de l’Italie contemporaine, Vasco Brondi et Andrea Bruno transposent l’univers des jeunes de vingt ans dans Comme les traits que laissent les avions. Derrière les visages fermés des protagonistes de Comme les traits que laissent les avions défilent les rêves, les peurs et les espoirs de toute une génération, d’ici et d’ailleurs ; comme un fleuve qui ne cesse jamais de couler sous sa surface gelée. Un récit tout en ellipses, porté par l’écriture sèche, essentielle, de Brondi et le pinceau fébrile de Bruno.

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ISBN 9782878271645
Collection Le Signe Noir
Paru en août 2013
Format cm. 20 x 28
88 pages imprimées en couleur. Broché

22,00 

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