Bestiaire

Traduit par Céleste Zasowsky

Dans un petit village de campagne, un horrible assassinat bouleverse la vie tranquille de ses habitants. Le commissaire qui est chargé de l’enquête, pense se trouver face à un crime à caractère sexuel. Bientôt, des éléments troublants viennent saper ses certitudes : des présences inquiétantes dans les bois environnants, le comportement suspect de certaines personnes et même l’apparition de grandes boules de lumière au-dessus du village…

Le début du récit laisse penser à un polar très classique : un crime crapuleux, un coupable clairement identifiable, un policier qui développe son enquête. Puis, d’un coup, Corona mélange toutes les cartes et son histoire quitte rapidement le port très sûr de la rationalité pour s’aventurer dans l’océan périlleux de l’hallucination et de la folie. On assiste bien au déroulement « réel » des faits ou plutôt on subit les affabulations des différents protagonistes ? Ce crime a-t-il vraiment eu lieu ? Et si on l’admet, qui donc est l’assassin ? Loin de vouloir répondre à ces questions, Corona n’arrête d’accumuler des images : faits, visions, supputations se superposent et se mélangent dans une atmosphère de plus en plus oppressante où folies et obsessions règnent en maîtres. Le « récit » , Rasho-mon de la plaine du Pô, se transforme en catalogue raisonné de la misère humaine, véritable « bestiaire » de notre temps.

Télécharger un extrait
ISBN 9782878270648
Collection Ching Shih
Paru en mars 2003
Format cm. 22 x 29
90 pages imprimées en noir et blanc. Broché avec rabats

18,30 

En stock